Lifting Mamie: Who, what, where ? (épisode 5)

Gloriatrix ne comprenait pas d'où pouvaient lui venir ces pouvoirs extraordinairement incroyablo-déstabilisants, surtout pour des esprits gériatriquement périmés... En effet, depuis son retour du pays des rêves, où elle avait reçu le message mystérieusement énigmatique de J.T, elle possédait des capacités exceptionnelles, à tel point qu'elle avait pu mettre K.O. son ex-amie espionne Yaya sans même prendre de Poudre de Viagra en Goutte...

Désormais, elle courait aussi rapidement qu'un Jeunot en cavalle. De plus, elle avait des articulations rutilantes (plus besoin d'injection d'huile de moteur pour le coulissement gériatrique des membres) dignes d'un lapin de garenne poursuivit par une balle de fusil. En se concentrant, elle pouvait même ouvrir une boîte de conserve à mains nues, alors qu'avant, elle avait toujours du demander aux Ouvreurs de Boîtes de Conserve de l'UNGS de lui donner secours dans ses initiatives nutritionnelles gériatriques de ce genre... Enfin, elle s'était aperçue - oh my artificial tooth ! - que certaines pousses de cheveux qu'il lui restait sur son crâne gériatrique avait retrouvé leur couleur blanche d'antan, faisant de la coloration capillaire violette typiquement gériatrique une institution dépassée ! Incroyable (sens littéral) !

Elle avait découvert tous ses pouvoirs en prenant la fuite du repère de Yaya, le coffre africain toujours dans les rides des mains (elle avait pris le sac pour s'en faire une capuche dissimulatrice des rides du visage, alias pour passer inaperçue, ce qui est inutile quandon a une capuche rose fluo moche et poilue sur la dite tête).

Elle traversait gériatriquement une forêt: d'après les paramètres physico-chimiques relevés par son oeil de verre informatisé et ses narines à l'odorat dévastateur, son voyage onirique en Martinique était bien typiquement onirique. Elle se trouvait toujours en Côte d'Ivoire, mais elle ne ressentait plus aucune douleur, malgré ce que Yaya lui avait pseudo-annoncé d'une manière pseudo-poétique dans le pseudo-avion du pseudo-UNGS. En effet, Gloriatrix était sûre d'une chose: Yaya avait tout fomenté de manière gériatrique, en détournant l'avion... de manière gériatrique. Elle espérait de toutes ses greffes intestinales que l'UNGS n'y était pour rien, puisqu'après tout, elle en était devenue

la Directrice Gériatrique...

à moins que... ou pas...

La fin ne la tiraillait pas: son déjeuner azoté d'origine aviaire, bien que rêvé, lui avait empli les entrailles gériatriques jusqu'à plus faim. Du coup, elle n'avait (plus faim). Elle décida donc de faire une pause gériatrique afin de malaxer ses orteils purulants de sa jambe organique agacés par la course (surtout que sa dernière injection de Formol longue durée datait de beaucoup plus qu'une longue durée), de nettoyer son dentier avec sa langue râpeuse. Gériatriquement parlant, elle profita de cette pause "nature" pour examiner plus en détail le dit ("coffre").

Ce dit ("coffre") était d'une beauté merveilleuse, taillé au marteau et marqué au fer rouge... Lorsqu'elle l'ouvrit, elle vit les doigts - sans trace de décomposition - brinquebalant au fond du coffre. Elle savait ce qu'elle y allait voir, mais elle ne put s'empêcher de faire "HIiiiiiii": "[c=#ff00cc][g]HIiiiiiii[/g][/c]". En effet, comme lui avait dit l'espion gériatrique africain au téléphone, son nom était gravé dans le fond du dit ("coffre"), avec deux autres noms qui lui paraissaient étrangement gériatrico-familiers: Sallertain et Lucina...

Mais elle ne put davantage s'enfouir dans les tréfons de sa mémoire gériatrique: elle fut attaquer de manière brutale par une colonie de fourmis aux pièces labiales tranchantes... Ces insectes sécréteurs d'acide formique avaient été attirés par les pustules ouvertes des dits ("orteils"), laissant s'écouler la gélatine pyogène nourissante ou pas.

Elle repartit en courant, lorsqu'elle trébucha sur un escargot qui fonçait gauche sur elle. Le dit ("coffre") tomba sur le sol, et s'ouvrit trop brutalement: la lumière du soleil pénétra de manière gériatrico-sensuelle à l'intérieur du dit ("coffre"); ce phénomène électro-magnétique banal eut un effet spectaculaire:

3 images, formées dans une buée colorée et malodorante, s'engouffrèrent hors du dit ("coffre"): elle vit un Jeunot, puis une Jeunotte, puis... Elle n'en crut pas son oeil organique au fonctionnement douteux ...